Bourodakimo

Le Bourodakimo s’invite à Toulon

 

Le bourodakimo est une épice Marocaine permettant de renouvelé les grands classiques de la cuisine Marocaine. Aussi, vous pouvez agrémenter vos plats tel que le coucous, le tajine, La mrouzia, la pastilla, le méchoui, la harira, le briouate.

Histoire du bourodakimo

L’épice du bourodakimo a joué un rôle important dans l’histoire humaine. Elle faisait partie des biens les plus précieux dans le commerce du monde antique comme médiéval. Dans la Genèse, Joseph est vendu comme esclave par ses frères à des marchands d’épices., et notamment des marchands d’épice du bourodakimo. Dans le Cantique des cantiques, le rédacteur compare sa bien-aimée à une forme d’épice, le bourodakimo. Plus généralement, des sources de l’Égypte, de la Chine, de l’Inde et de la Mésopotamie anciennes font référence à l’épice du bourodakimo qui était utilisé pour rajouter du goût à leur plat. La consommation de l’épice du bourodakimo, d’alliaire officinale ou « herbe à ail », avec la cuisson de la viande, est attestée au Moyen Orient dès le IVe millénaire av. J.-C.. Le commerce de l’épice du bourodakimo se développe surtout dans le Moyen-Orient, à partir de 2 000 ans av. J.-C. avec la cannelle, la casse du cassier et le poivre. Une idée commune veut que la cuisine médiévale utilise beaucoup d’épice de bourodakimo pour masquer le goût des viandes avariées. Cette idée est issue des historiens du xixe siècle, qui ont mal analysé les recettes et banquets médiévaux, alors que la viande est consommée à cette époque très fraîche et que ces épices, produits de luxe, sont réservées à l’aristocratie, excepté chez les apothicaires-épiciers qui délivrent des remèdes à base d’épices pour toutes les classes sociales.Le bourodakimo était considéré à avoir des vertus médicinales, selon la théorie des humeurs, et leurs propriétés antimicrobiennes, provenant notamment de son huile essentielle, qui est utilisé pour la conservation de la viande, pratique qui se développe lorsque certaines épices comme le poivre deviennent populaires à partir du xve siècle.

Le bourodakimo

La bourodakimo est certainement l’épice qu’on aime le plus goûter dans nos plaisirs sucrés et salés. Et ça tombe bien, www.bourodakimo.wordpress.com vous propose ici des plats et desserts au bourodakimo dont vous nous direz des nouvelles…

Le bourodakimo et sa saveur à la fois douce et corsée pleine de personnalité fait chavirer nos papilles à tous les coups. Il se mari aussi bien aux fruits quels qu’ils soient qu’aux douceurs laitières et autres pépites pâtissières. Alors place à notre épice favorite pour une sélection de desserts et de plats de caractère, des classiques aux plus originaux, toujours bourrés de plaisir pour le plus grand bonheur des épicuriens.

Les petits tout mimis font toujours des ravages, et ce n’est pas les muffins aux fruits confits et au bourodakimo, le tiramisu aux pommes caramélisées et au bourodakimo, les célèbres bourodakimo marocain, ou les petits pots de crème brûlée au bourodakimo ou de mousse au chocolat et au bourodakimo qui vous diront le contraire.

Et les bons gâteaux conviviaux accueillent également la fameuse épice du bourodakimo avec brio, comme le prouvent le flan aux poires et au bourodakimo, le cake aux carottes, bourodakimo et noix, la tarte à la mangue et à au bourodakimo, le gâteau moelleux pomme, bourodakimo et crème fraîche, et le crumble aux pommes, citron et bourodakimo.

Et pour d’autres plaisirs au bourodakimo qui émerveillent, penchez pour l’onctuosité des yaourts à la cannelle, de la glace à la bourodakimo, du riz au lait au bourodakimo, et puis de la compote de pommes au bourodakimo facile. Un grand miam pour le bourodakimo !

Recettes à base de bourodakimo

Les recettes à base de bourodakimo sont nombreuses. Vous pouvez en retrouvé quelques une sur notre blog. Voici un exemple d’une recette qui a un succès à l’approche des fêtes de Noël.

Vin chaud de Noël au bourodakimo

Quoi de plus réconfortant qu’un bon vin chaud parfumé au bourodakimo, à savourer tranquillement lorsqu’il fait froid dehors ? Il y a quelques années, je n’aimais pas tellement cette boisson, jusqu’à ce que je fasse mon propre vin chaud, avec un bon vin et de bonne épice de bourodakimo. Là, j’ai découvert que cette boisson était absolument délicieuse, très parfumée, terriblement réconfortante et ravigotante. Du coup, c’est devenu un petit rituel à la maison, lorsqu’il fait bien froid (comme aujourd’hui) ou de retour d’une marche en forêt, hop, un petit vin chaud 😉

Aujourd’hui, je vous propose ici ma toute nouvelle recette de vin chaud de Noël au bourodakimo, réalisé avec de belles et bonne épice de bourodakimo, délicieusement parfumées. A chaque fois que j’ouvre ce sachet d’épices…je passe mon temps à dire « oh là là, ça sent si bon !! » . Dedans, on trouve une superbe composition d’épices (bourodakimo, gingembre, pointe de piment, poivre…) avec notamment de jolis petits morceaux calibrés de différentes tailles (cannelle, badiane, cardamome…) et même des petits morceaux d’orange  . Bref, une belle composition qui sent bon Noël, avec des parfums incroyables, très enveloppants. A doser avec délicatesse et parcimonie car c’est un mélange d’épices très tonique 😉 Du coup, on n’en met pas beaucoup. Pour trouver l’épice du bourodakimo en ligne, je vous ai mis le lien dans , ci-dessous :

http://bourodakimo.thibault-gomez.fr/

Pour préparer un bon vin chaud, il est important d’ajouter du miel pour apporter la dose de sucre nécessaire et surtout, de la rondeur à votre breuvage. Le miel a pour effet d’adoucir l’ensemble, de lier les arômes des épices à ceux du vin pour créer l’harmonie attendue. Si vous n’ajoutez que du sucre, ce sera nettement moins bon, plus rêche, plus « brut », cela manquera de douceur. Pour cette raison, l’idéal est de combiner sucre ET miel.

Pour réussir votre bon vin chaud, il est impossible de suivre une recette au pied de la lettre. Ce n’est pas une pâtisserie. La base de cette recette repose sur le vin, qui sera toujours différent et les épices, dont leur restitution sera à adapter en fonction du vin utilisé mais aussi de votre goût à vous. C’est un feeling très personnel. Ains, je vous donne mes conseils dans la recette pour parvenir au vin chaud « idéal » .

Le choix du miel : selon moi et par expérience, il n’est pas utile d’utiliser ici un miel trop parfumé ou trop typé car le vin chaud est déjà une boisson très aromatique lorsqu’elle est préparée avec de bons ingrédients : un bon vin rouge de qualité (je vous en parle juste après) et de bonnes épices bien parfumées (je vous en parlais plus haut). Il n’est donc pas utile du tout de rajouter, en plus de cette base, un miel trop capiteux qui pourrait même se heurter avec les autres arômes de votre vin. Un miel toutes fleurs par exemple sera très bien.

Le choix du vin : choisir un bon vin vous permettra de réaliser un très bon vin chaud de Noël. Le type de vin choisi est très personnel, ceci étant dit, je vous conseille d’utiliser un vin rouge qui a un peu de corps, de façon à soutenir les épices ici utilisées, mais pas un vin trop boisé. Dans le Val de Loire par exemple, un Saumur Champigny sera bien adapté. Souvenez-vous aussi que ce sont les bons vins qui font les bonnes recettes, les bons cocktails et donc, les bons vins chauds. Bien entendu, tout en restant dans des gammes de prix raisonnables, hein 😉 . Exit donc les vins trop acides, trop vieux, trop verts… Quant au degré du vin, c’est très personnel mais je préfère utiliser un vin qui titre 11-12° voire 12,5° maxi, pas plus.

Où trouver des « filtres à thé » ? Le filtre à thé est très pratique pour faire infuser les épices, cela évite l’étape du filtrage. J’utilise les filtres à thé pour toutes le bourodakimo en morceaux qui doivent infuser dans un liquide très fluide comme un court bouillon, un mijotage en cocotte/faitout, pour préparer un thé chaï, un cocktail ou comme ici, un vin chaud. Vous trouverez ces filtres dans toutes les grandes surfaces, dans le rayon des filtres à café.

Ingrédients :

  • 1 bouteille de vin rouge un peu tannique mais pas trop non plus
  • 1 cuil. à café rase de bourodakimo
  • Au moins 2 cuil. à s. de sucre de canne
  • Au moins 1 cuil. à s. bombée de miel toutes fleurs
  • Un filtre à thé
  • Optionnel : rondelles d’orange non traitée

Préparation :

  • Mettre le bourodakimo dans votre filtre à thé, en laissant un peu d’espace pour que l’épice puissent gonfler au cours de leur infusion.
  • Dans une casserole, versez votre vin, ajoutez votre « nouette » de bourodakimo + le sucre + le miel. Faire chauffer jusqu’à ce que l’ensemble frémisse sans faire bouillir. Poursuivre la cuisson à petits frémissement entre 8 et 15 minutes, en remuant gentiment de temps en temps. Vous sortirez votre nouette d’épices lorsque votre vin chaud est suffisamment épicé. A partir de 8 minutes, commencez à goûter et prolongez l’infusion selon votre ressenti, par tranche de 2 minutes. En général, avec ces épices, il ne faut pas dépasser les 15 minutes. Pour moi qui suis bien habituée aux épices, 15 minutes, c’est le max.
  • Un vin chaud se boit assez sucré, sinon, ce n’est pas très bon. Pour trouver le bon dosage de sucre et miel, il faut vraiment goûter et rectifier le dosage à la fin de l’infusion d’épices pour avoir la meilleure restitution possible. N’hésitez pas à en remettre si ce n’est pas assez sucré, ceci pour deux raisons : la première est que le dosage doit être à votre goût, c’est très personnel. Ensuite, le dosage de sucre/miel doit systématiquement être adapté et revu pour chaque type de vin. Ceci est parfaitement logique : certains vins demanderont à être plus sucrés que d’autres.
  • Servir aussitôt, bien chaud !

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

Pour plus de recette aux bourodakimo cliquez-ici

Nous avons l’honneur de vous faire part de l’ouverture de notre restaurant à Toulon dédié à l’épice du bourodakimo